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Un article de plus à propos de la Grande Guerre et du Centenaire de l’Armistice ?

En effet…

Ce soir, nous avons ouvert en famille « l’album », un album poussiéreux, non pas rempli de photos mais de cartes postales, que nous avons toutes regardées, retournées, presque toutes lues…

La correspondance d’un père à sa fille, l’envoi régulier de cartes pour celle qui était sa « chère petite fille »,

Des cartes envoyées pendant la Première Guerre Mondiale, pour la plupart illustrées par des photos en noir et blanc, d’autres par des photos coloriées, et quelques unes avec dessins, souvent de propagande militaire. Des photos des villes traversées par celui qui les a écrites, de monuments ou de quartiers, de scènes de vie, et vers la fin… des photos de villes dévastées par les bombardements.

Sur ces cartes (censurées parfois), on peut lire l’amour d’un père à sa fille, les mots rassurants pour elle et les siens restés au village, les recommandations « sois bien sage, obéis à ta mère », l’espoir que la guerre se termine « à mon retour je te raconterai de grandes histoires de la guerre… »,

Entre les lignes, l’inquiétude parfois, pour lui-même ou ceux partis au front comme lui,

En retour, les cartes envoyées par sa fille, ces cartes où sont décrits de part et d’autre les bons moments de la vie quotidienne, et où les mots d’amour (de l’époque) ne manquent pas…

Des cartes parfaitement conservées et archivées par la jeune soeur de celle à qui étaient destinés ces mots.

Merci à elle en les ayant réunies et transmises de nous permettre aujourd’hui, jour du Centenaire, de (re)découvrir ces écrits. L’émotion à la lecture de ces mots est forte, même si bien sûr tout n’est pas dit sur ces cartes de ce qu’ils ont pu vivre pendant ces années de guerre…